vendredi 12 mars 2010

Connaissez-vous ces cultures quotidiennes?

C’est un mode de transport assez important et moins cher. Un véhicule à trois roues et utilisations diverses – de la livraison des marchandises au transport des enfants à l’école. C’est


1. le chariot

2. le rickshaw

3. la brouette

C’est un véritable élément culturel que la plupart des indiens mâchent en permanence. Utilisé aussi dans les rituels du mariage et d’autres cérémonies.

C’est

1. la feuille de paan

2. la noix de coco

3. la feuille de basilic



C’est un animal qui peut se trouver dans la rue, quelquefois même immobilisant la circulation. Considéré comme animal sacré.

C’est

1 le chien

2 la vache

3 le cheval

Ce sont des transsexuels, des individus asexués, devenus tels après castration. Ni homme ni femme ils s’habillent en sari et font la mendicité.

Ce sont

1. les travestis

2. les eunuques dites Hijras

3. les homosexuels

C’est un élément traditionnel que se vendent partout. Les femmes les portent dans les cheveux. Utilisé aussi pour honorer les Dieux

C’est

1. une guirlande de fleurs

2. un chapelet de clochettes

3. un collier de perles

Le Dieu des Petites Choses

C’est un roman par Arundhati Roy qui a gagné le Prix Booker en 1997. Ce roman m’a plu énormément pour le magie et le mystère que l’intrigue nous offre, tout en maintenant le plaisir intense jusqu’au bout.
Ce roman traite la réunion des jumeaux des sexes opposés après vingt-trois longues années. L’histoire se déroule en Kerala et se fonde sur une famille. Au cours de ce roman on est transporté dans leurs vies adultes mais chaque fois le narratif est assimilé à des souvenirs, des réminiscences de leur vie d’enfance. Ces souvenirs ne se voient pas par ordre chronologique mais plutôt en fonction de leur rapport à un événement donné.

Et autour les protagonistes jumeaux, un drame se déroule et l’histoire prend une tournure de façon que le lecteur soit mené dans un narratif compliqué et bien tissé, à travers les thèmes d’amour, de trahison, de vengeance de haine et de culpabilité. On est en proie à cette intrigue car ces souvenirs obsédants laissent se déplacer le lecteur entre le passé et le présent tout en racontant un récit à la fois émouvant et poétique. C’est une histoire vue à travers les yeux des protagonistes avec les coups durs qui finit par explosant dans une poignante horreur.

A mon avis, un roman remarquablement écrit et si bien rythmé avec son aspect verbal exprimé avec un sentiment profondément émouvant.

L'homosexualité et l'homophobie

L’Inde est une société conservatrice où les homosexuels ont toujours des vies cloisonnées. Les couples gays sont nombreux mais l’homosexualité est vue comme une comportement « contre nature ». Par conséquence la violence, le harcèlement et voire le suicide se voient couramment. Dévoiler son homosexualité ne se fait pas si facilement car il existe des préjugés et en plus, les mentalités sont étroites. La culture indienne réside dans une forte tradition de mariage donc les relations homosexuelles sont mal accueillies.


Mais la situation a beaucoup évoluée. En 2009 La Haute Cour a décriminalisé l’homosexualité – un jugement tournant – jusque là consideré comme une infraction passible d’une peine de prison. L’annulation de cette loi ancienne est un grand pas en avant qui se traduit par un progrès social. Impensable il y a quelques années, évidemment cela fait preuve d’une plus grande tolérance. Bien que ce soit un pas historique, la bataille est loin d’être gagnée. Il existe, comme toujours, certains groupes religieux qui s’opposent ce jugement en voyant dans cette décriminalisation une menace pour la famille et l’ordre social.

Quant à le mariage homosexuel, il y en a une tolérance modérée en Inde. Pour la majorité de religions il est à peine pensable de bénir les amours homosexuels. Et pourtant, un mariage homosexuel et possible dans certains pays du monde, par exemple Les Pays Bas ou la Belgique.

Lorsque il s’agit de l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel, là c’est inadmissible. Certes, il existe en Inde le besoin le plus grand pour l’adoption étant donné la situation des enfants. Pourtant, j’ai des réserves. D’après moi, chaque enfant a besoin d’un père et d’une mère pour structurer sa propre personnalité. C’est à peine suffisant de dire que l’enfant se sentira aimé. Il faut tenir compte de plusieurs aspects qui font qu’il puisse se développer. Au dessus tout, c’est le bien de l’enfant que compte plutôt que le désir d’un couple homosexuel d’être parents.

Dans l’ensemble, il et bien connue que remontant à l’époque, dans toutes les civilisations l’homosexualité existait. Et pourtant, même aujourd’hui elle est si difficile à l’accepter !

Une Caricature

Cette caricature me plait parce qu’elle incarne l’état réel de la vie de plusieurs enfants ici à Mumbai. Un bon nombre de fêtes comme La fête de L’enfant ou La fête de Professeurs est les fêtes où on offre des fleurs.

Dans cette caricature, un jeune garçon souhaite que chaque jour soit le jour de l’enfant, pas parce qu’il voudrait célébrer mais en fait parce que pour lui cela se traduit par un jour très lucratif. Il vend plus de fleurs, sa commerce augmente. Sur ce sujet, il y a des questions à poser. Pourquoi, les enfants eux doivent jouer le rôle d’un adulte en peinant pour gagner sa vie. Pourquoi, quand l’économie de notre pays est en plein expansion, nos enfants, eux doivent travailler, quelquefois dans les usines dangereuses qui peut briser leur existence, leur enfance.

L’Inde est devenue un pays dont l’économie et en hausse et le monde nous regarde. Pourtant, nous sommes impuissants car nous ne pouvons pas protéger nos enfants.



C’est une caricature de Satish Acharya, un caricaturiste autodidacte qui se passionne pour les affaires ayant rapport au journalisme. Le cricket et les films lui fascine aussi sur lesquels il a fait des centaines de caricatures. Il est très populaire et ses caricatures paraissent dans le Mid Day, un tabloïd qui se lit par une grande population.

jeudi 18 février 2010

Langues et dialectes

La langue est un élément essentiel de l’identité ethnique des gens. L’Inde est très riche en langues. Un minimum de trente langues différentes a été identifié avec environs 2000 dialectes. Le hindi est la langue officielle du pays mais il a plus de 10 versions. Par exemple, le hindi parlé en Rajasthan est différent de celui parlé en Bihar ou celui parlé en Himachal Pradesh. Un des dialectes du hindi parlé à l’est de l’Inde est maithili qui se montre différent du hindi.


Un bon nombre de langues qui on résisté à la colonisation, sont aujourd’hui menacées par les grandes langues indiennes. Plusieurs langues ont disparu au fil des siècles. Si une langue disparaît, ce ne sont pas seulement des mots que n’existent plus. Il s’agit d’une histoire, une mémoire, une manière de penser et aussi un peu de notre humanité qui disparaissent. Aujourd’hui les langues mortes sont, pour la plupart celles des sociétés tribales de tradition orale.

A l’époque, les régions tribales sont restées isolées. Plus tard, avec l’arrivée de l’économie, il y avait le contact avec des marchands et la vie a évolué. Un autre facteur qui a influencé le changement des langues est la diffusion de l’alphabétisation grâce aux langues régionales. Aussi faut-il dire que si certaines langues meurent, c’est parce que les peuples que le parlaient ont décédés et d’autres les remplacent.

Pour sauver ces langues de l’extinction totale il faut une volonté suffisamment forte. Par exemple, l’hébreu était une langue morte au début de 19e siècle mais grâce à la persistance des Israéliens, la langue a à nouveau été introduite dans la vie quotidienne. Ce qui peut sauver les langues, c’est le réveil nationalisme. Lors de la partition de l’Inde et du Pakistan, les gens se sont battus pour distinguer 2 variantes de la même langue – l’ourdou et le hindi – qui sont aujourd’hui deux langues distinctes.

En Inde, bien que la Constitution reconnaisse plusieurs langues, de nombreuses langues tribales sont en voie d’extinction. C’est la déculturation linguistique qui reflète une transformation culturelle. Partout dans le monde les langues ou dialectes disparaissent, c’est un phénomène planétaire.

Personellement, je parle majoritairement anglais dans la plupart des cas.  C'est avec difficulté que je parle le hindi et je devrait être honte de moi-même mais je suis née et ai grandi hors de l'Inde.  Si quelques langues disparaissent de notre pays, l'impact pour moi c'est minimal, et pourtant je reconnaisse le fait que la disparition des langues peu à peu signifie une transformation culturelle.

Mon plat préferé indien

Parmi les plats indiens, c’est le curry de poisson (ou de crevette) de Goa qui me plait beaucoup. C’est une spécialité de la côte de Goa. Un plat très coloré et riche en piments rouges qui se fait à base de noix de coco.


Pour préparer le curry il faut un mélange d’épices – des piments secs rouges, du cumin, du poivre en grains, du safran, de la coriandre en grains, de l’ail et du gingembre. Il faut moudre toutes ces épices dans un moulin tout en ajoutant de l’eau pour obtenir un « masala » humide. Ce mélange d’épices est frit avec peu d’huile et après on ajoute du lait de coco. On laisse mijoter quelques minutes tout en remuant de temps en temps, avant d’incorporer des tranches de poisson ou des crevettes. Laissez mijoter jusqu’à ce qu’il soit bien cuit et à la fin ajouter un peu de la purée de tamarin. Voilà c’est tout ! Ce plat se mange avec du riz blanc bouilli et comme accompagnement du poisson frit.

Le curry de poisson me plait puisque c’était presque un aliment de base à table quand j’était jeune. La quantité d’épices peut varier de personne à personne et moi, j’aime incorporer une bonne quantité de piments rouges ; ça donne une couleur presque rouge au curry, d’autant plus tentant et l’arôme est divin.

jeudi 4 février 2010

Un aspect de Mumbai qui m'inspire

Bienvenue à l'univers unique des "dabbawallas" de Mumbai !  C'est un service spécial de la livraison du repas de midi au bureau.  Le "dabba" ou la gamelle qui contient un repas complet est ramassé chez le client le matin est retourné chez lui pendant l'après-midi.  Ces livreurs comptent quelque 4000 à Mumbai.

Un livreur se rend à velo chez le client pour recuillir le dabba qui est mis dans un sac tout marqué en fonction de sa provenance, de sa destination et du numéro du dabbawalla.  Tous les dabbawallas comprennent le système. Dans le train il existe un compartiment uniquement reservé aux dabbawallas. A la gare, les dabbas sont triés en fonction de ces codes et après ils sont rangés dans de grands paniers.  A un moment donné, à la gare de centre-ville (car tous les bureaux sont là) on peut voir une multitude de dabbas sur la quai.  On a tendance de se demander comment ils vont arriver à sa destination exacte.  Et pourtant, malgré des encombrements et grâce à l'efficacité des dabbawallas le dabba est livré au lieu de travail à l'heure, sans faute et avec précision.


Du site www.aahang.wordpress.com
Le reseau de cette association de livreurs est vaste et il existe un esprit d'équipe parmi eux.  Ils ont tous typiquement vêtus sans compter leurs casquettes blanches.  Ils sont des origines modestes de Mumbai.
Grâce au Prince Charles qui était tellement impressionné par ce système de livraison, il est devenu très connu dans le monde.  Le Prince lui-même a invité quelqu'uns d'entre eux à son second mariage à Londres.
En plus, pour les étudiants qui font des études en gestion à L'Université de Harvard ça fait partie du cursus. Quelque chose à vraiment apprécier à Mumbai !!!

Qu'est-ce qu'être indien ????




Etre indien c'est avant tout la sécurité que je ressens en vivant au milieu de mes compatriots.  Je me sens à l'aise et la chaleur humaine qui émane des gens indiens est quelque chose qui rechauffe le coeur.  Etre indien se traduit en etant un individu toujours serviable, toujours prêt à donner un coup de main, un individu très attaché à sa famille.
Etre indien veut dire que je fais partie de la plus grande démocratie du monde qui se traduit par la liberté.  En plus, faire partie d'une nation remplie du talent, d'intelligence et de créativité me rend fière.

Mais, être indien veut dire aussi que l'on est bien impregné dans les traditions à tel point que c'est difficile voire impossible be bien s'intégrer dans une culture d'un autre pays.  Et c'est ça qui arrivent chez les gens qui font le choix de vivre à l'extérieur de l'Inde !

vendredi 29 janvier 2010

Les Trains à Mumbai

Voyager en train à Mumbai n’est jamais une mince affaire. C’est une expérience hors du commun, une occasion à ne pas rater. Le train ici est le fil conducteur de la ville car tous le habitants sont réglés selon ses horaires. Ce moyen de transport est peu cher et plus rapide.


Une promenade en train se révèle comme une prouesse surtout pendant les heures de pointe. Prenons la gare de Churchgate où des centaines de gens bourdonnent tandis que leur concentration s’intensifie d’instant en instant. Lorsque un train s’approche à la gare, les gens se mettent à courir tout en pressant et se compressant. Monter dans un train exige une dextérité afin de bondir à toute volée ou bien, on finira par rester sur le quai. Une fois à l’intérieur, la foule impatiente se bouscule et se dispute pour avoir une place. On est à l’étroit pour la plupart du trajet. Sans compter les vendeurs ambulants avec leurs bibelots variés.

Descendre d’un train exige autant plus d’adresse car il faut se mettre en avant dans toute une bousculade, sinon on ratera la gare. Malgré la vacarme, les affluences et la bousculade, on dirait que les trains à Mumbai s’imposent. Une vraie course contre le temps mais néanmoins une aide bien précieuse

jeudi 28 janvier 2010

Je me presente

Passionneé de la langue et de la culture française, j'ai commencé il y a 5 ans à apprendre le français à L'Alliance Française de Bombay.  Aujourd'hui j'essaie de rester en contact avec la langue tout en enseignant le français aux écoliers et en assistant aux cours à AF.
Il y a plus de vingt ans, ma passion était la restauration et avec mon mari, nous avons fondé notre premier restaurant de fast-food.  Aujourd'hui nous avons la jouissance de tenir deux autres points de vent.  Une expérience tout à fait enrichissante !